Je sais qu'il n'y a pas d'interprétation précise et acceptée de tous de cette histoire de "cultiver notre jardin", mais je pense que tu extrapoles en disant que Voltaire défend une vision du bonheur basée sur la connaissance et l'érudition. La connaissance lui suffit et lui est essentielle, certes. Pas besoin d'érudition. Je comprends cette maxime de cette façon: pour Voltaire, la connaissance est vitale car elle seule permet de pouvoir juger les choses, en connaissance de cause, et permet de développer l'esprit critique. Et c'est en cela que les deux conceptions du bonheur se rejoignent: il n'attend pas une débauche de connaissances, et son matérialisme vient du fait que, d'après moi, il faut de l'argent pour s'acheter des livres, et surtout, il faut de l'argent pour pouvoir s'acheter des livres en nombre afin d'avoir une vision raisonnée sur plusieurs domaines. Grâce à cela on comprend mieux le monde et le bonheur est accessible.
Mais je pense qu'un des administrateurs de ce site répondrait mieux que moi à cette question.